Contre Temps Sur Le Déclassement Du LouP

Publié le par themisss

Le 29 novembre 2005, la Suisse proposait de déclasser le loup au Comité de la Convention de Berne, de l'annexxe II, "espèce strictement protégée", à l'annexxe III, "espèce protégée". Le loup a eu chaud aux fesses ; le projet suisse est repoussé d'un an : il reste ainsi légalement une espèce strictement protégé.

Et j'espère bien que cela continue, et surtout que son statut d'espèce srictement protégé soit réellement respecté. Avec tous ces dérogations, ces plans-loups, le braconnage, c'est presque comme si le déclassement s'était déjà entamé. C'est beau la france, on les protège d'un coté, de l'autre on en tue quelques uns, réalise des "prélèvements" qui totalise 10% de la population francaise lupine, estimé à seulement une cinquantaine environ, une population déjà non viable.

On prétend vouloir la régulation des population des loups, alors qu'il s'agit d'un de leurs caractères naturels. Avec la reproduction exclusive du couple dominant et la sélection naturelle (+ humaine...), les loups se régulent d'eux même selon les dispositions de leur milieu. Cependant, on donne des prétextes, des raisons que l'on rend valable par une médiatisation appropriée à ce parti pris, faussement objectif et qui induit les valeurs subjectives sélectionnées dans le but de déformer les faits réels. Et si vous ne voulez pas croire à la désinformation médiatique, feuilletez quelques ouvrages, comme Journalisme et Mésinformation de Andreas Freund, ou La misère du monde de Bourdieu. Vous verrez que la subjectivité intentionnelle ou involontaire des médias est bien réelle.

Ainsi l'image du loup en prend notamment un bon coup. On dit que le loup est le désespoirs des bergers : c'est le monstre qui ravage les troupeaux. En effet, il tue environ 3000 bestiaux par an en France, juste dans les 3000 : c'est une performance limite négligeable avec l'exploit des chients errants, 150 000 à 500 000 (dans les 400 000 en moyenne) montons massacrés. En outre, je connais des éleveurs, qui vivent de leur boulot, et il leur est clair que le loup n'est pas dangereux, ni l'ours. Face à l'élevage, le loup n'est que la goutte d'eau dans un raz de marée de problèmes à des suites économiques.

Seulement, les médias désinforment les faits : ils ne replacent pas les problèmes dans leurs véritables contextes. De plus, ils sélectionnent les éléments selon leur opinion : il en résulte que les fonds des problèmes sont induits par les points de vue des médias et deviennent déformer. Le loup est un exemple : on dit souvent qu'il est  LE problème : il n'est qu'un léger contre-temps.

Alors j'espère sincèrement que le peuple va prendre ses lunettes, les siennes, au lieu de choisir celles de tout le monde. J'espère qu'une prise de conscience des citoyens se mettent en oeuvre que ce soit pour le loup, ou pour la situation écologique actuelle désastreuse, ou pour la manipulation de l'opinion publique par les supports de l'information. ........... >>> ........ Ouvrez les yeux !!

Bonne soirée !

Publié dans Loups

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L
THEMISSS: j'ai dans ma famille des éleveurs. Il vivent juste de ca. Ils ont plutot des problemes de fric. Pourtant, ils m'ont deja dis plusieurs fois que le loup n'était pas le véritable probleme. Il y a surtout les chiens errants, les maladies, et tout un tas de problemes. Ils me disaient aussi que les bergers ont perdus l'habitude de rester dans les alpages, ce qui rend l'exposition des troupeaux plus importante aux yeux des prédateurs affamés... alors vraiment, quand on dit que le loup est à l'origine des grands désespoirs des éleveurs...
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G
Autant je comprend la colère de l'éleveur qui voit tout son troupeau se jeter dans le vide dans un mouvement de panique, autant je ne comprend pas celui qui rale parce qu'il a perdu UNE bête bouffé par un loup, alors qu'il en perd environ 10 par an pour des raisons diverses! Comme tu dis, faut relativiser!!
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